Neckargemünd Tour de la vieille ville
Tour de la vieille ville (10,9 MB)
Stadttor (Porte de la ville)
La porte a été construite en 1788, dans l’époque du classicisme, par la ville de Neckargemünd en l‘honneur du Prince- Electeur Carl Theodor. Monsieur F. Ch. Dyckerhoff en était l‘architecte.
La traduction de l‘épigraphe signifie: «Ce n‘est pas seulement pour la sécurité de la ville mais en l‘honneur du Prince-Electeur Carl Theodor du Palatinat qu‘on a édifié cette porte. Elle sera précieuse aux Palatins comme aux étrangers et survivra aux années»
Le chronogramme représenté dans l‘inscription marque l’année d‘achèvement des travaux en 1788.
Villa Menzer Dilsberger Straße 2
La villa Menzer fut construite en 1892 par l‘architecte Leonhard Schäfer. Bâtie dans les années de spéculation, elle possède un caractère néo-renaissance. C‘était la résidence de Julius Menzer (1846-1917) propriétaire négociant en vins Menzer, consul grec et député au Reichstag.
église catholique Saint Jean Nepomuk
L‘église catholique actuelle a trois nefs et fut construite de 1894 à 1869 dans un style néo-romain. Elle est un exemple représentatif du développement historique de l‘architecture religieuse du pays de Bade.
Église protestante Saint Ulrich Hauptstraße
Autrefois l’ église St. Ulrich était catholique, nommée en l‘honneur de St. Ulrich, le patron des pêcheurs et des mariniers. L‘église, dont la nef gothique date du XV° siècle, fut restaurée et agrandie entre 1720 et 1728. Sur le mur extérieur, on remarque la dalle commémorative d´Anna Eleonora Gluck, épouse du maire Gluck (1637-1647).
Ancienne église luthérienne / ancienne mairie Hauptstraße 25
Ce bâtiment de style classique fut élevé dans les années 1770/71. Après la fusion de l‘église luthérienne avec l‘église réformée en église protestante dans le pays de Bade en 1821, on vendit l‘église à la ville qui la transforma et l‘utilisa comme mairie jusqu‘en 1987. Elle abrite actuellement la bibliothèque municipale et le musée de la ville.
Place du Marché
Autrefois, la mairie était située sur la partie inférieure de la place du marché. Depuis 1707 jusqu’au fin du 19e siècle l’ancienne mairie était utilisée comme église catholique.
Prinz Carl («Prince Carl») Hauptstrasse 56
Le Prince Carl fut une des nombreuses auberges-brasseries qui existaient à Neckargemünd. A l’origine, il s‘appelait «Gasthaus zum Dolken» Sur l‘ogive de la porte cochère latérale, on observera le sigle des artisans qui rappelle que cet édifice servait comme tannerie pour une certaine durée.
Griechische Weinstube «Zur Stadt Athen» (Taverne grecque «A la ville d‘Athènes») Neckarstraße 38
A l‘origine, cette maison qui date des XVII/XVIIIe siècles avait seulement deux étages. Pendant les années 1886/90, elle fut enlargie. C‘est ici qu‘on servit les premiers vins grecs importés de Grèce en Allemagne par Julius Menzer, négociant en vins. La «Griechische Weinstube» a la réputation d‘être l‘un des plus anciens restaurants estudiantins dans la région.
Ehemaliges Gasthaus «Zum Lamm» (Ancienne auberge «À l‘ agneau») Neckarstraße 36
Le colombage de cette maison est richement décoré et date de 1507.
Schilderhäuschen (Maisonnette «Schilder») Am Hanfmarkt 4
La petite maison à deux étages de style colombage franconien fut construite en 1569. Elle a été nommé d’après son ancienne propriétaire, Mme. Schilder.
Vous trouverez encore d´ autres maisons de style colombage franconien du XVIe siècle dans les rues suivantes:
- Neckarstraße 34
- Elisenstraße 2
- Pflugstraße 4
Kleppergasse
En quittant la place du Marché et après avoir traversé la rue principale, on peut s’engager sur la Kleppergasse soit en bas par la Pfarrgasse, soit au milieu par la Jakobsgasse. Le mot «Kleppergasse» signifie probablement «minuscule ruelle». Au milieu du XVIIIe siècle, les fortifications ayant perdu leur sens, on a construit sur les remparts d‘étroits maisons à colombage surplombant la Kleppergasse et s‘adossant aux anciens remparts.
Burg Reichenstein (Château fort du Reichenstein)
Le château-fort du Reichenstein sur le côté nord de la colline «Hollmuth» a été construit au XIIe siècle. Au XlVe siècle, il devint définitivement la propriété du Palatinat. Depuis le XVe siècle, le château tomba à l’abandon. Sur une gravure de Merian du XVIIe siècle on peut voir le château fort en ruines. Aujourd‘hui il n‘en restent que quelques murailles.
Le château est grossièrement rectangulaire, est coupé de la colline par un large fossé. La disposition en terrasses a été réalisée au début du 20ème siècle.
Apercu de l’histoire de Dilsberg
Le fait que l’on ait découvert des fouilles romaines sur le territoire même de Dilsberg et une cité/un habitat/une colonie romaine sur le site voisin de Wiesenbach laissent supposer que le Dilsberg servait autrefois de lieu de garde/lieu stratégique pour la puissance d’occupation romaine.
Les premières informations précises du Dilsberg existent dès le commencement des constructions au commencement du Moyen Âge. La forme conique du Dilsberg ainsi que la bonne vue sur l’Odenwald et la région du Kraichgau se prétait à la construction d’un château-fort.
1150-1200: Construction du château-fort, à la suite de la construction de celui voisin de Wiesenbach, et après que le Neckar ait été reconnu comme moyen de circulation.
L’évêché de Worms, en tant que successeur juridique du couvent de Lorsch, soumet le district d’Elsenz et le Dilsberg à des prévots laiques issus de la noblesse. Le Dilsberg est donc placé sous les ordres des seigneurs von Lauffen (Résidence impériale au nord de Heilbronn/Neckar).
1208: première mention dans des documents du „Dilighesberch“, en tant que lieu de résidence du comte Boppo V. von Lauffen. Peu après, à la suite de la succesion de ce dernier, les seigneurs de „Dürn“ (Walldürn) succèdent aux comtes de Lauffen.
1288: Rodolphe de Habsbourg achète la citadelle au comte Boppo II. von Dürn, comte de Dilsberg, appauvri.
Après 1300.: Grâce aux efforts de plusieurs annés des comtes palatins toujours plus puissants, Dilsberg tombe définitivement dans le giron du Palatinat.
1347: La citadelle est élevée á la qualité de ville, après que les habitants des hameaux voisins Rainbach (sur le Neckar) et Reitenberg (dans la plaine, aujourd’hui à l’ouest de Dilsberg) aient été contraints d’abandonner leurs villages pour peupler Dilsberg.
Octroyés avec des privilèges ils peuplent le Dilsberg qui fut entouré avec une mure d’enceinte et ils agrandissent les installations avec leurs maisons, qu’ils doivent laisser ouvertes comme refuge pour la cour d’Heidelberg et comme lieu de séjour pour la chasse.
Au 14eme Dilsberg passe sous administration civile (Amtskellerei), et devient,
siècle de 1401 à 1803, une sous-administration palatine, et administre ainsi les villages environnants. En conséquence de l’importance du Dilsberg pour l’administration palatine dans la basse vallée du Neckar et dans la région du Kraichgau des communs furent construits.
Au 17eme La citadelle du Dilsberg compte parmi les forteresse irrèdictibles
siècle: pendant la guerre des 30 Ans. Le chef de la ligue catholique „Tilly“ occupait la forteresse de Dilsberg en 1622 parceque le Dilsberg devait ouvrir les portes à la suite de la prise de Heidlberg par les troupes impériaux. En 1633 c’étaient les Suèdes (les protestants) et en 1653 c’étaient du nouveau les troupes impériaux qui occupaient le Dilsberg. Malgré toutes ces troubles de la guerre le Dilsberg ne fut pas détruit ainsi non plus pendant la guerre de succession ou guerre d’Orléans (1690) quand le devasteur du Palatinat, le Général Mélac, était dans la citadelle avec ses troupes.
Après 1700 Dilsberg devient un lieu de retraite, seuls des soldats retraités et invalides y sont en service.
La maison du commandant devient la résidence du commandant de la forteresse et de l’administration militaire.
1757-1767: construction d’un cachot pour les étudiants d’Heidelberg
1803: Avec la disparition du Palatinat, la citadelle est rattachée au Pays de Bade nouvellement créé, elle perd son droit d’administration sur la région, mais reste cependant prison d’Etat.
après 1822: La démolition du château, jusque là intact, est autorisée (les habitants en utilisent des pierres pour construire leurs maisons). En perdant sa signification/justification militaire, et son rôle de sous- administration, Dilsberg perd au 19ème siècle toute son ancienne importance et devient un village purement rural et plutôt pauvre.
À partir
de 1900: l’ancienne commune rurale se développe et devient une commune urbaine moderne, et un centre d’attraction touristique.
Le 1er Janvier 1973:
Dilsberg est rattaché à la commune de Neckargemünd.